Les journées de mobilisations dans la santé et le médico-social le 1er
octobre, puis la mobilisation interprofessionnelle du 8 octobre,
appelée par la CGT, SUD - Solidaires et la FSU, seront les premiers grands
rendez-vous sociaux de la rentrée : salaires, emploi, amélioration des
garanties collectives, loi Santé et PLFSS…
Le 25 juin dernier les salarié-e-s du secteur sanitaire et social se
sont mobilisé-e-s pour défendre les métiers, les formations mais aussi
pour défendre et améliorer les garanties convention-nelles, en
particulier dans la CC 66, menacée de dénonciation par les patrons.
Fort de ce succès, pourtant dans un contexte difficile, les
travailleurs sociaux avec les salarié-e-s du sanitaire privé et public
ont répondu présent-e-s à l’appel des organisations syndicales CGT, FO,
Solidaires avec le concours de collectifs de travailleurs sociaux.
Construire le rapport de force !
Pour SUD, Il était important de donner une suite à ce mouvement, le 1
er
octobre sera la première date pour l’ensemble du sanitaire et du
médico-social public et privé, mobilisé contre la loi santé, les
politiques d’austérité et la future Loi de Finance de la Sécurité
Sociale.
L’autre rendez-vous de cette rentrée sociale sera le 8 octobre, journée
de mobilisation interprofessionnelle sur les salaires, l’emploi, les
garanties collectives, la protection sociale pour garantir les droits à
la santé et à la retraite. Cette journée est appelée par les syndicats
CGT, FSU, Solidaires et FA-FTP…
De plus les Fédérations syndicales CGT, FSU, Solidaires et FA-FPT
avec le collectif « Avenir Educs » organisent à Paris le 16 octobre, une
grande réunion à la Bourse du Travail pour le lancement d’Etats
Généraux Alternatifs du Travail Social, pour dénoncer la marchandisation
et la « casse » du social, la remise en cause des métiers et des
formations, des politiques sociales de plus en plus régressives…
Des acquis conventionnels à étendre et à améliorer !
Pendant ce temps, dans la Branche des Associations Sanitaires et
Sociales, les conditions de travail, d’emploi, les rémunérations se sont
particulièrement dégradées, dans l’ensemble des Conventions
Collectives. Les mauvais coups pleuvent !
A partir de ce constat alarmant dans l’ensemble de la
BASS, la Fédérations SUD Santé Sociaux appelle les organisations
syndicales à initier une large mobilisation sur les salaires. En ce
sens, les journées d’action du 1er et du 8 octobre doivent en être le tremplin, une première étape.
SMIC à 1700€ nets, 400€ tout de suite pour toutes et tous,
32h hebdomadaires, 30h de nuit,
Défense des métiers et des formations !
Pour une convention collective commune de haut niveau !
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- CC 66 -
Malgré les annonces rassurantes des employeurs, la menace de la
dénonciation de la Convention Collective plane. Des réunions bilatérales
puis des négociations en Commission Nationale Paritaire devraient
s’ouvrir dans les semaines qui viennent. On sait déjà que le projet
patronal a pour objectif de remettre en cause : les congés
conventionnels, les accords RTT déjà attaqués dans de nombreuses
associations, les grilles de salaires en introduisant notamment des
critères classant, donc de l’individualisation.
- CC51 -
C’est officiel, la FEHAP l’a déjà annoncé, elle n’envisage pas
d’augmentation de la valeur du point en 2016 ! Ce sera la sixième année
consécutive de blocage des salaires ! Et pourtant la FEHAP n’a pas
ménagé ses efforts pour faire payer très cher aux salarié-e-s le prix
des restructurations, des suppressions d’emplois, du démantèlement de la
convention, du déroulement de carrière, alors que le patronat FEHAP,
comme celui des autres Conventions Collectives, empoche directement les
allègements de cotisations sociales octroyés par le Gouvernement dans le
cadre du pacte de responsabilité.
- Croix Rouge -
Les plans sociaux se succèdent établissement par établissement et
rien n’avance en matière d’amélioration des droits et de progression de
salaire. La gestion catastrophique de la Croix Rouge et ses libertés
prises avec la réglementation du travail ont fait la une des médias :
près de 4000 infractions au code du travail relevées par l’Inspection du
Travail !

CLCC -
(Centres de Lutte Contre le Cancer)
Le patronat mène une double offensive : en portant le projet de
fusion des établissements et dans le même temps en menant une refonte
des grilles de rémunération. Objectif ? Réduire toujours plus le coût du
travail. Alors que les employeurs de la BASS ont largement bénéficié
des exonérations de cotisations sociales liées au Pacte de
Responsabilité, les marges ainsi dégagées ne servent en rien une
politique salariale différente de celle de ces dernières années.
- CHRS -
La politique du gouvernement entraîne en matière d’accueil d’urgence
des reculs importants. Il privilégie une politique de logement au
détriment de la nécessaire action sanitaire et sociale auprès de
personnes en grandes difficultés sociales. Comme dans les autres
Conventions Collectives, pour les salarié-e-s l’addition s’alourdit :
salaires en berne, conditions de travail dégradées, emplois éducatifs
supprimés…
L’urgence est à la mobilisation !