ANIMATION :
Salarié-es
du secteur de l’animation :
Nous
avons aussi des droits, faisons-les respecter !
La
Cour Européenne de Justice, saisie par Solidaires en 2010, avait
sanctionné le Contrat
d’Engagement
Éducatif
(CEE) en
nous donnant raison dans la
mesure où aucun droit au repos ne figurait dans ce type de contrat !
Depuis,
cédant aux demandes des associations et surtout des entreprises de
notre secteur, le gouvernement
a décidé de mettre en place un statut de volontaire, qui ne répond
pourtant
en rien à nos
besoins.
L’Union
syndicale Solidaires, et ses organisations qui la composent (SUD
Santé sociaux, SUD Animation, SUD Culture, Asso, …), s’oppose à
toutes les formes de précarisations de notre travail. Le droit aux
loisirs pour tous et toutes ne doit pas se faire au détriment des
professionnel-les de l’animation.
Nous exigeons
une reconnaissance de nos
métiers par la mise en place d’un véritable contrat de travail,
qui nous
garantisse un vrai statut et le respect de nos droits légitimes.
Nous refusons d’être des quasi-bénévoles !
- Revalorisation
du salaire minimum des animateurs occasionnels, alignement sur le
SMIC pour les encadrants de centres sans hébergement, mais également
les
animateurs de centre de vacances.
- Bien
que le secteur associatif se soumette de plus en plus à la loi du
marché, tournant le dos à l’éducation populaire qui fait
pourtant notre force, il faut
continuer à protéger notre
profession avec l’interdiction
des CEE dans le secteur marchand.
- Interdiction
de recours aux CEE pour l’encadrement des séjours dit adaptés,
ouverts aux personnes handicapées.
- Suppression
de la limite des 80 jours par an, dont le seul motif est de
nous exclure de tout droit
social correspondant à nos
emplois,
alors
que nous
cotisons !
- Encadrement de
la durée de travail par voie conventionnelle dans le respect de la
loi.
Ensemble soyons
plus forts ! Soyons Solidaires !
ASSITANTES MATERNELLES:
Nous
les petites mains de l’éducation :
-
Nous travaillons avec des enfants, souvent seules face à nos difficultés,
-
Notre métier est complexe, difficile et mal reconnu
-
Nous jonglons avec de multiples employeurs et faisons face à un casse-tête administratif (PMI, conseil départemental, Pajemploi)
-
Nous avons un niveau de salaire ridiculement bas
-
-
Nous manquons de formation continue faute de remplacements
-
Notre convention collective nous protège mal notamment en cas de perte d’emploi
Unissons-nous
pour revendiquer avec
Solidaires:
-
Le droit d’être accompagnées et soutenues.
-
Pour que nos contrats de travail, nos payes, comme l’aspect juridique soient entièrement gérés par un service dédié, rattaché au Conseil Départemental ou non, afin que nous puissions nous concentrer sur le cœur de notre métier : l'accueil des enfants
-
La mise en place de sessions de formations continues obligatoires et régulières !
-
La création d’un service d’assmats remplaçantes géré par les Conseils Départementaux, qui nous permettrait d’aller en formation et de pouvoir répartir, si nous le souhaitons, notre temps travaillé tout au long de l’année.
-
Le maintien du salaire entre deux contrats
-
L’alignement de notre convention collective sur le code du travail
Nous
méritons une meilleure reconnaissance de notre métier
parce que notre responsabilité est importante, il nous faut assurer
quotidiennement la sécurité des enfants, les éveiller au monde,
garantir les soins nécessaires à leur épanouissement physique,
psychomoteur et affectif. Ce n'est pas un mince programme !
Parce
que nous aimons notre métier, n’attendons plus, changeons les
mentalités !
Votons
Solidaires, pour gagner plus de droits,
des services répondant à nos besoins pour nous accompagner, et pour
rompre notre isolement.
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SALARIE-ES DU PARTICULIER
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SALARIE-ES du Commerce: